SOIN. Inspirée de la nature de son pays d’origine, la marque néo-zélandaise Antipodes renforce sa présence sur le marché français avec le lancement du maquillage.
Forêts luxuriantes, couleurs et odeurs marquées caractérisent celle qui se présente comme l’ambassadeur cosmétique de la Nouvelle-Zélande. Après les soins proposés au Bon Marché, à Paris, depuis quatre ans, Antipodes lance cette année des rouges à lèvres, douze teintes best-sellers en France. La marque propose aussi des fonds de teint dans d’autres pays. Revendiquant naturalité et caution scientifique, les formules maquillage reprennent les mêmes exigences en termes de composition que les soins. Car si Antipodes plaît tant en Nouvelle-Zélande qu’à l’international, c’est pour sa certification scientifique sur l’ensemble de ces produits ainsi que pour sa compatibilité avec les exigences végétariennes de certains consommateurs. Formulés à base de fruits locaux, le kiwi ou l’avocat, les soins Antipodes sont premiums (entre 30€ et 70€ environ). Les bestsellers sont le masque au miel de Manuka, qui a des propriétés antibactériennes et qui convient à toutes les peaux, la crème contour des yeux au kiwi, la crème de nuit à l’avocat et l’huile pour le visage Divine Oil. De plus, la marque capitalise sur l’image de son pays d’origine et met en avant la végétation luxuriante de ses forêts sur les packagings ou les noms des couleurs. Aidée par l’État néo-zélandais dans cette promotion, Antipodes bénéficie aussi des services des ambassades pour se déployer à l’international.
Une histoire de famille.
C’est en 2006 qu’Elizabeth Barbalich et son mari, Zoran lance Antipodes. Originaire de Nouvelle-Zélande, elle a fait des études de biologie avant de faire carrière, pendant huit ans, dans la vente et la formation des chirurgiens aux appareils de chirurgie laparoscopique pour une entreprise américaine. Également mère de famille, Elizabeth Barbalich entend faire de ses cosmétiques une référence en matière de soins bio et premium. Elle cite d’ailleurs comme inspiration la fille du président américain, Ivanka Trump, qui est selon elle « aussi bien une femme d’affaires qu’une mère et une future figure politique majeure ». Le siège de la marque est basé à Wellington et compte 45 employées. Rénovant actuellement un nouveau bâtiment dans le centre-ville de la capitale néozélandaise, l’entreprise compte s’y installer l’année prochaine. Propriété des époux Barbalich, Antipodes réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 30 MNZ$ (17,5 M e) avec un objectif de 50 MNZ$ (29 M e) d’ici à deux ans. Distribuée dans 20 pays en Asie, dans le Pacifique Sud en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Europe, elle annonce son arrivée en Chine, via une plateforme de e-commerce en cross boarder, et la mise en place de projets sur ses deux marchés porteurs, l’Australie et le Royaume-Uni. Sur place, Antipodes travaille avec des distributeurs : les grands magasins, pharmacies et parapharmacies. En termes de communication, la marque est essentiellement digitale.
ANAIS ENGLER