SOIN À mi-chemin entre science et nature, les soins premium de la marque Sunday Riley arrivent en France en exclusivité chez Sephora ce mois-ci.
Ses produits les plus connus s’appellent Good Genes, CEO (PDG en français) ou encore A+ et ils semblent rafler des prix à tout de bras : rien que l’année dernière, aux États-Unis d’où la marque est originaire, Sunday Riley a été récompensée d’un prix des lecteurs du magazine beauté Allure, d’un Cosmopo- litan Beauty Award ou encore d’un Star People Product Award. Mieux encore : elle a été approu- vée par la papesse de la télé US, Oprah Winfrey, qui a fait figurer non pas un mais deux produits Sunday Riley dans sa liste « Oprah’s favorite things » publiée tous les ans à l’approche des fêtes. La femme d’affaires dit en effet du kit Game Changer, com- posé du nettoyant Ceramic Slip et du sérum Good Genes, qu’il s’agit de sa « routine beauté incontournable ». De quoi boos- ter les ventes de la marque de soins qui fête ses dix ans en septembre.
Un certain prix.
À ses débuts en 2009, la fondatrice, qui a donné son nom à la marque, a eu la bonne idée au bon moment. Alors que ses produits de soin n’étaient encore qu’au stade de prototype, ils tapent dans l’œil du grand magasin new-yorkais Barneys. « Nous y sommes allés, nous avons présenté un concept et ils l’ont accepté », se rappelle Sun- day Riley dans une interview pourAllure. À l’époque, la marque n’avait même pas encore de
nom. « L’acheteur a insisté pour que j’utilise le mien. J’ai un peu hésité, parce que quand quelque chose porte votre propre nom, il représente ce que vous êtes », ajoute-t-elle. Ainsi était née Sun- day Riley. Sa signature : des soins qui associent technologies inno- vantes et ingrédients de première qualité pour des résultats visibles, mais rapides aussi. Par exemple, le sérum éclaircissant CEO qui est constitué de vitamine C dosée à 15% promet une peau raffermie et un teint éclatant instantané- ment. Une efficacité qui a cependant un prix : le produit le moins cher de la gamme, hors formats mini, est le tonique matifiant Martian à 24,90 euros, mais les sérums et crèmes tournent plutôt entre 40 et 80 euros. Toutefois, Sunday Riley ne se voit pas comme une marque de luxe comme les autres. « Je pense que beaucoup de soins premium ont une jolie apparence et misent tout sur l’univers de marque. Nous sommes à l’opposé de cette stratégie. Nous vendons des produits qui marchent », estime la fondatrice qui est par ailleurs à la tête de la R&D et a une casquette de formulatrice.
Une solution pour chaque produit.
Dans son catalogue, Sunday Riley semble avoir une solution pour chaque problématique : les rougeurs et signes de sensibilité cutanée sont apaisés avec l’huile de nuit Luna à l’originale couleur bleue, les peaux sèches sont nour- ries avec la crème aux enzymes Tidal tandis que les peaux à imperfections sont clarifiées avec l’huile UFO (OVNI en français) qui est, elle, verte. Enfin, les signes de l’âge sont combattus avec le sérum à base de rétinoïdes A+. Outre les ingrédients incontournables de la cosmétique comme le rétinol et l’acide salicylique, Sunday Riley surfe sur la tendance des super-aliments comme le curcuma et le ginseng. Et des super-héros : à l’occasion de la sortie du film Captain Marvel en mars la marque a créé une édition limitée de Good Genes.
SCIENTIFIQUE ET PÉDAGOGIQUE |
Sur son profil Linkedin, Sunday Riley met en avant sa casquette de chimiste en précisant qu’elle a mis au point quelque 65 formules de soins depuis la naissance de sa marque et qu’elle en a co-créé plus de 150 autres. Une caution scientifique qui rassure et que la marque exploite à travers le contenu éditorial de son site The Sunday Edit et ses réseaux sociaux. Outre la promotion des nouveautés, la marque dédie des posts à des ingrédients clés présents dans ses formules en expliquant leur fonction, leur origine… |
Jessica Huynh